Vague / Cie 1Watt

Performance poético-physique

C’est un moment de vie qui est offert par la compagnie 1Watt sur cette place, une tentative d’être ensemble, 4 individus chargés de leurs particularités mais réunis pour une quête commune. Ils tentent de vivre un moment hors norme, sans but ni objectif, si ce n’est de sauter ensemble dans l’inconnu du possible.

Ils tordent le geste et la parole, en jouent et s’expliquent même parfois. Ils auscultent l’espace, le moment, l’occupent puis l’habitent. Une partition visuelle et sonore se construit puis se déconstruitsuccessivement sous nos yeux, éélaborantas à pas un paysage inédit.

Une tentative d’un vivant et vibrant moment de poésie. Une tentative qui fut d'abord celle de Fernand Deligny dont nous nous inspirons librement. Et la liberté fut sans doute ce qu'il chérissait le plus.


Distribution. Avec : Sophie Borthwick, Marta Izquierdo, Alexandre Thery, Mathias Forge, Pierre Pilatte. Mise en Scène : Sophie Borthwick. Avec le regard complice et les textes de Stéphane Bonnard. Librement inspiré des écrits de Fernand Deligny.

Production. Compagnie 1Watt 2017. Résidences et coproductions : Pronomades, CNAR en Haute-Garonne (31), l'Atelier 231, CNAR à Sotteville-lès-Rouen, l'Usine, CNAR à Tournefeuille (31), la Communauté de communes du Piémont Cévenol (30), le 3bisF à Aix-en-Provence (13), Animakt à Saulx-les-Chartreux (91), la Coopérative De Rue et De Cirque – 2r2c, Paris (75), l’association ARTO, Ramonville (31). Avec le soutien de : l'association Beaumarchais – SACD, la DGCA, la DRAC Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, la région Occitanie, le département du Gard.

 

Les préoccupations de la compagnie 1 Watt. Les spectacles (Beau travail, Be Claude, Free Watt et Wozu) de ces dernières années ont mis en évidence nos préoccupations et nos outils dans l’espace public. Dans certains projets nous les traitons à travers un récit qui traverse la ville. Dans d’autres nous donnons la place au jeu d’objets, aux entreprises improbables ou aux présences ludiques.

. Habiter le lieu : habiter poétiquement un coin de la ville ou village. Y mettre en évidence la place de « l’humain ». vivant mais non productif, avec du temps à perdre.
. Laisser la place au jeu au hasard, s’amuser à plusieurs, se comporter autrement.
. Se permettre la divagation : parcours, trajets et errances qui oscillent entre des points de vue intimistes et paysagers.

1 Watt et le public : Utiliser le jeu théâtral comme un déclencheur de rencontres, une mise en commun du récit entre le performeur et le spectateur. Nous cherchons à tisser un fil où l’autre est aussi, à sa façon, acteur d’un imaginaire. Être ouvert aux questions, récolter les réactions pour les intégrer dans la démarche et construire un récit qui échappe à l’attente de chacun.

« L’humain » : Proposer du jeu et des structures de jeu qui se déroulent dans une certaine fragilité, qui tiennent à peu de chose. Travailler le non-vouloir, des situations où l’idiotie, les fantasmes et les projets impossibles de chacun se révèlent avec une certaine légèreté. Laisser une porosité entre les performeurs et les personnages.

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