Loin / La Débordante Cie

SORTIE DE RESIDENCE 

Loin est une proposition chorégraphique et une expérience perceptive pour un espace avec une grande profondeur de champ.

Au loin, des corps se détachent du paysage. Ils apparaissent comme un mirage, l'image est floue, leurs gestes vagues. Ils se rapprochent imperceptiblement et on distingue des mouvements plus précis, leurs silhouettes se dessinent, le paysage se transforme autour d'eux. Certains progressent plus vite que d'autres, se ravisent, repartent. Ils s’amalgament, forment un groupe, ils se soutiennent, puis se séparent et redeviennent des individus solitaires. Une voix, un chant lyrique accompagne leur progression, nourrie parfois de leurs échos.

Et leurs visages se dessinent, leurs traits se précisent, on entend le bruit de leur corps, de leur souffle, ils sont tout près, ils sont ici.

Distribution. Avec : Anne-Sophie Gabert, Claire Rivera, Julie Galopin, Perrine Gontié. Direction artistique : Héloïse Desfarges. Collaboration : Antoine Raimondi


Production. Ahouai Nansi Tropbien – la Débordante Cie. Résidences & Coproductions : Espace Périphérique (Paris), Coopérative de Rue et de Cirque (Paris), Ville de Paris, Les Tombées de la Nuit (Rennes)

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La Débordante Cie. En 2007, la débordante compagnie voit le jour avec un solo : “Il ne faut pas confondre la tête et les fesses”, créé et dansé par Héloïse Desfarges. Intense combat entre une femme et ses vêtements, ce striptease burlesque et libérateur dessine les premiers traits de la compagnie. La rue sera le terrain de jeu pour la deuxième pièce de la débordante: “Lélevla” en 2008, spectacle sur le hasard, les rencontres et le rythme, pour 6 interprètes.

Associant corps et questionnement politique, sans se cantonner à un format ou un genre précis, la compagnie est protéiforme : les pièces alternent espace public (Lélevla, Dispersion, Rassemblement) et espace scénique (Il ne faut pas confondre la tête et les fesses, Vite elles mentent, Mal(e), Ce qui m’est dû, Moi la fin du monde le prix de l'essence et le temps qu'il fera). En fonction des rencontres et des inspirations, les projets privilégient une écriture chorégraphique précise ou laissent la place à l’improvisation ; sont parfois textuels, parfois purement physiques; ou tout à la fois. 

 

Au fil du temps, des interprètes et des collaborateurs arrivent et d’autres partent, mais une grande importance est donnée à la construction de relations de confiance, créatives et dynamiques, sur des durées longues, qui se poursuivent sur plusieurs projets. L’équipe (une douzaine de personnes) apporte ainsi à la compagnie ses connaissances variées : tango, taï chi, qi gong, yoga, gyrokinesis, astrophysique, sciences climatiques, acrobatie, danse contact improvisation, flying low, sciences dures et sciences molles...

Nous sommes persuadés que la rencontre, l’éducation, le développement de l’imaginaire et la transmission de savoirs sont des freins à l’intolérance, la bêtise et la violence, c’est pourquoi nous intervenons avec grand plaisir auprès des publics sous forme de stages, d’ateliers ou de conférences.

Très concernée par le changement climatique, la compagnie milite pour des modes de transport doux, émettant le moins de CO2 possible et à ce titre ne se déplace jamais en avion.
 

Récentes créations : Mal(e) (2012), théâtre physique pour la salle, mise en scène d’Anoine Raimondi. Dispersion (2012), spectacle chorégraphieque pour une foule, une place, un territoire, par Héloise Desfarges. Ce qui m’est dû (2014), théâtre / danse / politique, mise en scène Jérémie Bergerac. Rassemblement (2015), spectacle chorégraphique pour un quartier en 4 parcours et 5 rencontres, par Héloise Desfarges

 

Chorégraphe - Héloïse Desfarges. Chorégraphe et danseuse de la débordante compagnie, Héloïse Desfarges se forme en danse contemporaine au RIDC, où elle est marquée par le travail de Françoise et Dominique Dupuis et par celui d’Alban Richard. Elle poursuit sa formation auprès de diverses compagnies (des recherches de Georges Appaix à la Compagnie Ultima Vez, du travail de Catherine Diverrès à celui de Cécile Loyer), et amorce ses recherches sur la motivation du mouvement.

Elle pratique parallèlement le tango argentin, le swing, la danse contact improvisation.

Elle est comédienne pour le théâtre du Cri Bleu entre 2004 et 2009, et danse pour des compagnies en rue et sur plateau. Au Théâtre de Verre, entre 2005 et 2006, elle propose des rencontres artistiques pluridisciplinaires, puis fonde le collectif Curry Vavart avec plusieurs artistes issus de la scène alternative parisienne. Ce collectif toujours actif dispose aujourd’hui de 3 lieux de créations à Paris.

Elle est chorégraphe et co metteur en scène sur le projet de théâtre physique d’Antoine Raimondi, Mal(e) crée en janvier 2012 au théâtre du Périscope à Nîmes. Ensemble ils créent des bals populaires où se croisent tango, swing, musette, danse contact, rock et toutes les danses qui se dansent à plus que un.

En 2011 elle entame la formation en Notation Laban, (Notation du Mouvement), au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), qu’elle poursuit en 2013-2014.
 

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